Doina Grigoraş
Pages 62-67
DOI: 10.5840/cultura20074120


ABSTRACT

Malgré la rédaction détaillée dun dialogue philosophique, a personnages bien contoures, (date, douree, sur le lieu et le temps historique, pointes, etc) Platon est un cryptique. Et, il est non pas pour s’étre propose cela (lui, par contre, semble intentionner a faciliter la compréhension de son message face au lecteur) mais parce que son niveau de compréhension et de «décodage » du monde est nettement supérieur vis-a-vis du niveau commun de perception de la réalité environnante et, surtout, ce que se trouve au-dela de cette réalité qui ne peut étre pergue des yeux physiques mais seulement des « yeux mentaux » (cest ce qu’il nomme Le Monde des idées). Pour les matérialistes de tout temps, la réalité s’est — en principe — que ce que Ion peut voir ou, dans une acception plus technique, ce que on peut voir a I’aide d’un instrument quelconque(microscope, télescope, échographe, tomographe, etc.). Depuis plus de 2500 ans, Platon nous a avertis, que nous ne voyons — mentalement — que ce que, de maniére analogique, seulement les prisonniers enchaines voient, mais le dos a l-entree dans une grotte. Ils voient les ombres des étres et des objets qui passent par devant la grotte et qui se projettent (grace a la lumiere du soleil) sur la paroi oppose a Pentre. De cette maniére, els n’ont aucune idée des objets et des étres de la réalité (qu’ils n’ont jamais percus), mais ils se fient a Iidée que tout ce qui existe (leur réalité) ce sont ces ombres-la qui leur sont familiéres depuis longtemps (le Mythe de la grotte — dialogue La République). Suivons — par la suite — ce que ¢a veut dire — pour nous, les gens habituels — la vertu — (Le dialogue Menon). Le dialogue commence par la question directe — bien formulée — de Menon — « Peux-tu (pouvez vous) me dire, Socrate, la vertu, est-ce quelle s’apprend, ou s’acquiert, seulement par exercice et jamais par

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